Les forêts seraient-elles une arme pour lutter contre la pauvreté ?
Clémentine THIBERGE, avec son article dans Le Monde, nous sensibilise sur ►un rapport de 300 pages, rédigé par un groupe de 21 experts internationaux : « Face à la crise sanitaire liée au Covid-19, l’extrême pauvreté devrait augmenter pour la première fois depuis vingt-cinq ans, selon la Banque mondiale.(…) Plus de 1,6 milliard de personnes sur Terre vivent à moins de cinq kilomètres d’une forêt, dont 250 millions d’extrêmes pauvres, qui dépendent souvent d’elle pour leurs ressources alimentaires, leurs habitats, leurs médicaments et leurs ressources énergétiques. »
« Sur le long terme, le secteur forestier semble avoir davantage contribué à la prospérité économique des pays européens qui ont historiquement dominé l’exploitation et la conversion des terres forestières. (…) »
« Le rapport prend comme exemple le bassin du Congo, qui a enrichi pendant des décennies les puissances coloniales belge, française et allemande, sans profiter au pays. Plus récemment, c’est la Chine qui s’est mise à occuper cette place d’exploitation. »
« L’important n’est pas uniquement de protéger les forêts, mais surtout de les gérer différemment. (…) Les solutions se trouvent dans différents types de gestion : l’agroforesterie, l’écotourisme, les communautés forestières, les organisations de producteurs forestiers, etc. »
« Comme nous avons pu le voir avec la crise du Covid, par exemple, lorsque les forêts sont détruites, les animaux perdent leurs habitats et risquent davantage de transmettre des maladies. Et les premières personnes touchées sont les plus pauvres. (…). »
« Pour réduire l’extrême pauvreté, il n’existe pas de solution unique (…), tous les types de gestion peuvent permettre la diminution de la pauvreté, mais il est important de faire du cas par cas et de trouver des solutions sur mesure en incluant toujours les acteurs locaux. »
« Les forêts sont d’autant plus importantes pour les populations indigènes et les populations marginalisées : elles aident à atténuer les risques liés au changement climatique, aux maladies. »
« Dans les pays développés, nous pensons à cette catastrophe en termes d’environnement, d’écologie (…), mais cette crise est avant tout économique et sociale : si nous perdons les forêts, nous perdons la lutte contre la pauvreté. »
Il est vrai que Oui Ensemble a rejoint ►Les amis de la forêt du Gâvre pour : « “une forêt heureuse..., une forêt équilibrée..., une forêt respectée..., une forêt accueillante...”, parce que les forêts sont un bien commun.(…). Elles jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat et dans l’atténuation du réchauffement de la planète. Une tonne de bois capture en moyenne 1,8 tonne de dioxyde de carbone. Ce CO2 est piégé aussi longtemps que le bois n’est pas brûlé ou décomposé. Sa combustion et sa décomposition relâchent alors une quantité analogue de CO2 dans l’atmosphère. Il faut donc privilégier le bois dans la construction comme matériau, et éviter l’utilisation massive de bois en moyen de chauffage. (…) Les arbres des forêts jouent un rôle environnemental essentiel, notamment en régulant la quantité et en améliorant la qualité de l’eau disponible dans le sol.(…) »
De plus, n'hésitez pas à regarder l'émission de la chaîne 5 en replay, « Sur le front des forêts françaises ». Le journaliste Hugo CLÉMENT évoque très précisément tous les tenants et les aboutissants sur nos forêts.
Nous attendons ►la première charte forestière de Loire-Atlantique qui est en cours d’élaboration à Machecoul-Saint-Même : « Un document guide qui rassemblera un ensemble d’actions menées ensuite par la communauté de communes à l’attention des propriétaires de parcelles forestières, des particuliers, des entreprises de la filière et des communes ».
Cependant, cela ne veut en aucun cas dire que nous ne sommes sensibles qu’aux problématiques environnementales !
Mis à part que chaque forêt est en effet un cas, avec sa solution envisagée sur mesure de manière à la protéger, Oui Ensemble se bat également sur les territoires dans le but de : “Soutenir l’inclusion sociale, en cassant les codes et les usages afin de Travailler autrement, Vivre dignement et Vieillir sereinement, par des savoir agir sécurisés de façon à rester auteur de sa vie sur son territoire, avec son brassage culturel et ses modes de vie responsables”.
Nous avons d’ailleurs écrit en ligne ►une lettre ouverte à nos politiques français, car nous ne supportons plus le contexte social tendu dans lequel nous sommes plongés !
Notre logique a été d’appréhender le défi sociétal, environnemental et climatique, en restant ouverts sur le monde qui ne fait "qu'un" avec ses 195 pays (reconnus par l'ONU), représentant une population de 7,7 milliards de personnes connectées entre elles, grâce au fil rouge des progressions technologiques.
En conséquence, afin d’aborder « Le jour et le monde d'après », nous avons orchestré nos activités autour de la cause commune du “Bien Vieillir Longtemps Ensemble”, en apportant une pierre à l’édifice de la lutte contre la précarité avec un projet d’intérêt général sur "Le maintien en activité dans un autre regard".
De façon à optimiser la réussite de notre action expérimentale, qui est ancrée sur l'économie circulaire et les capacités de chacun(e) à changer de paradigme pour traiter les sujets de société posant problème, nous avons intégré des interdépendances et des formes d’autonomie à différentes échelles, entre : ~ la France, pays développé ~ et le Laos, pays en voie de développement.
Nous pilotons nos activités avec : ~ un modèle économique créé ex nihilo, doublé d’une politique novatrice des Ressources Humaines qui part des citoyens et des acteurs sur les territoires locaux, ~ et une plateforme informatique qui vient en support afin de nous permettre de tenir nos engagements altruistes et éthiques pour répondre à une économie de la demande personnalisée, sur mesure et à la carte.
Notre ►échappée solidaire en coopération avec le Laos participe à la lutte contre la précarité dans une démarche similaire à l’action France.
Nous avançons en appuyant, entre autres, ►la protection des forêts de Luang Prabang qui fait partie des préoccupations gouvernementales laotiennes.
►L’article de Phayboune THANABOUASY, dans le Laotian Times, le souligne : « Le développement socio-économique et le développement des infrastructures associées ont conduit au défrichage des terres pour des projets tels que les routes, les barrages, les voies ferrées et les mines. (…) En outre, les pauvres vivant dans les zones rurales continuent de défricher les zones boisées pour la production agricole et l'agriculture de subsistance.(…) ».
« Le gouvernement du Laos s'est fixé comme objectif de restaurer le couvert forestier à plus de 70 pour cent d'ici 2025, afin d'assurer la protection de l'environnement à long terme et de réduire les risques de catastrophes naturelles, (…) ainsi que pour élaborer un plan durable pour la conservation et l'utilisation des ressources naturelles. »
C’est une très bonne nouvelle pour Oui Ensemble porté par de simples “citoyens du monde” qui ►relient le futur au rêve à l’infini en ne demandant qu’à comprendre où leurs gouvernants les conduisent. Surtout après avoir appris que la ville verdoyante de Luang Prabang, protégée par l’UNESCO, serait peut-être menacée avec le nouveau projet de barrage sur le Mékong ?