Prêt(e)s pour construire le monde de demain ? À vos marques ! Partez !
Il y a des jours tranquilles… et il y a des jours qui nous bousculent !
Un entretien, avec des interlocutrices d’une Fondation, nous a confirmé que leurs dotations sont réservées aux projets d’intérêt général à but non lucratif et recherchant des solutions aux problématiques. Tout en respectant ce fonctionnement, il nous questionne au regard du volume de problèmes à résoudre face à toutes les fractures sociales et sociétales, et nous rebondissons sur l’article de Philippe SILBERZAHN : ►La curieuse présomption de l’entrepreneuriat "à impact".
« Depuis quelques années a émergé un phénomène qui porte un nom étrange, celui de l'entrepreneuriat "à impact" ou entrepreneuriat social. Plutôt qu'à la recherche du profit personnel, les entrepreneurs "à impact" affirment mettre leur talent au service de l'intérêt général. »
Nous faisons référence à cet article, sans nous inscrire en contradiction, parce qu’il synthétise les raisons du combat auquel nous sommes confrontés devant nos recherches de financements avec notre projet Oui Ensemble.
Pourtant, ce projet d’intérêt général, inscrit sur la thématique de l’innovation sociale, est piloté par des Entrepreneur(e)s Sociaux(ales) qui, d’après ce Professeur, sont des êtres présomptueux(ses) ?
Pourquoi pas, il n’est pas toujours facile de prendre conscience de ce qui nous anime !
Ceci dit, en tant que simples citoyen(ne)s, ce qui est sûr, c’est que : ~ Nous connaissons la précarité qui provoque parfois des peurs incontrôlables, d’autant plus lorsque nous sommes chargé(e)s de famille. ~ Nous savons que les certitudes, poussées aux extrêmes, tuent.
Quel est notre profil d’Entrepreneur(e) Social(e) ?
Nos motivations sont claires :
Nous sommes des ressources seniors soutenues par nos enfants. Nous avons pris conscience que nous allons assister à une métamorphose du visage de nos sociétés d'ici à 30 ans et de l'importance à revisiter nos modes de vie sur la durée, et que ce n’est, ni dans les divisions, ni en tirant la couverture à soi ou en restant indifférents, que nous allons nous en sortir, au risque que toutes les coutures craquent avec un "effet domino".
La crise sanitaire ayant révélé les failles systémiques de nos modèles de société, nous avons décidé de ne plus faire la politique de l’autruche et de remonter sur le pont, car les solutions qui transformeront nos sociétés n’émergeront que grâce aux cumuls des savoirs, des expériences et des créativités. Nous aspirons à vieillir sereinement aux côtés des jeunes générations qui sont l’avenir, et le "comment faire" étant notre moteur, nous avons choisi d’avancer :
- Avec une approche projet dans ►un cheminement au long cours afin de nous préparer dès aujourd’hui à nous "Maintenir en activité dans un autre regard", parce que "l'inversion de la pyramide des âges va avoir des conséquences profondes et négatives sur l'économie et l'organisation des familles, des communautés et des sociétés".
- Au travers d’une action qui part du principe : ~ que nous ne pouvons pas nous mettre à la place des autres et qu’il serait prétentieux et réducteur de penser à leur place, ~ qu’imposer un modèle unique est utopique et voué à l’échec devant la complexité de la nature humaine, ~ que rien n’est impossible, et que le bon sens est de faire confiance aux multiples créativités et capacités humaines.
Nous sommes sensibles au respect des êtres vivants et de la planète Terre :
Au vue des dérèglements subis dans tous les domaines et qui nous invitent à orienter les Sciences Humaines et Sociales vers un nouveau fondement défini, nous avons fait un travail de fond en nous interrogeant sur les conséquences ►"à ne voir que l’arbre qui cache la forêt". Il s’en est suivi des évidences, surtout avec nos sociétés interconnectées et qui forment une boucle.
Ensuite, des possibles se sont dessinés afin de faire évoluer nos modes de vie et nos représentations sur le monde du travail dans une cohérence sociale, avec, pour objectif principal, de rester auteur de sa vie sur son territoire et retarder le glissement vers la dépendance prise au sens large du terme, c’est-à-dire : financière, physique, affective et psychologique, avec des besoins reliés au collectif, dans la bientraitance et le partage, et la prise en considération des Risques-Psycho-Sociaux et de l'usure professionnelle.
Puis, nous avons décidé ►un projet sociétal inclusif différent, une voie dans un fonctionnement global pour une économie soutenable, avec "des interdépendances et des formes d’autonomie à différentes échelles", entre un grand nombre d'acteurs et de citoyen(ne)s dans la même mouvance humaine.
Nous sommes contre les clivages sociétaux :
Opposer l’économique et le social ne nous a jamais traversé l’esprit car nous aimons notre liberté, et de façon à la garder, quoi de plus naturel que de concevoir des projets qui génèrent de la marge pour les pérenniser ? Ne serait-ce pas la manière la plus logique de sécuriser les Ressources Humaines, et l’autonomie financière ne permet-elle pas de garder sa dignité, et, par ricochet, son "Maintien de l’équilibre et de la bonne santé" ?
Sur les routes empruntées aux quatre coins du monde en restant à l’écoute, nous avons observé que les belles et moins belles personnes sont partout et dans toutes les Organisations.
Dans la continuité de ce que nous avons découvert et appris, nous avons donc conçu une Organisation Sociale Inclusive en Réseau afin d’accueillir les profils "entrepreneur(e)s" dans le même courant de pensée et qui sont motivé(e)s pour transformer la société :
- En appréhendant l’Économie Sociale et Solidaire avant tout comme un état d’esprit qui favorise l’épanouissement des collaborations et des coopérations, entre les citoyens de tous âges, de toutes origines, ethniques et sociales.
- En positionnant le déploiement réseau dans une démarche solidaire :
- Qui gomme les préjugés conflictuels entre les différents statuts juridiques des modèles économiques, réputés "lucratifs" (statuts SARL, SAS, SCI, etc.) ou "non lucratifs" (statuts Fondations, ONG, associations, ESS, etc.).
- Qui gomme le schéma clivant qui veut que toutes les personnes hébergées sous statuts "non-lucratifs" répareraient ce que toutes les personnes hébergées sous statuts "lucratifs" détruiraient.
Nous intégrons à notre vision du « Maintien en activité dans un autre regard » : ~ L’évolution progressive des emplois existants vers ceux qui soutiennent les modes de vie durables. ~ La pénurie des compétences bénévoles [dont celles des retraité(e)s] qui sont très prisées pour soutenir les projets à connotation sociale, parce qu’avec les carrières hachées, les besoins en compléments de revenus vont se multiplier.
Nous sommes pragmatiques avec notre solution pour aborder le social qui part du respect de l’individualité au sein d’un collectif :
Nous sommes toutes et tous concerné(e)s par les grands enjeux de notre temps. Quel que soit son âge, son statut social, ses us et coutumes, et sa couleur de peau, personne ne sera épargné par le virage sociétal et les ruptures en cours sur son territoire !
Ne pas faire partie des "sachants" et ne pas chercher à l’être ne nous empêche pas de nous questionner ? Afin de façonner un avenir vert et numérique, en adaptant les compétences au bénéfice de la compétitivité avec les industries ouvertes sur le monde, ne devrions-nous pas :
- Faire face au fait qu’un marché du travail, en pleine mutation et sans visibilité, entraîne une défiance, et qu’un contexte social et sociétal en perte de sens invite à toutes les formes de déviances, dont l'économie non déclarée ?
- Mettre en cohérence les fonds alloués à la formation avec le maintien en activité en allant le chercher là où il se trouve ?
Chacun(e) est en interaction constante avec des personnes issues de cultures et d'horizons variés, souvent dotées de référentiels de fonctionnement très différents des siens. Ce constat a orienté notre démarche qui propose de mettre une pierre à l’édifice du défi sociétal, environnemental et climatique, en mobilisant nos concitoyen(ne)s autour de la cause commune du Bien Vieillir Longtemps Ensemble ancrée sur la solidarité intergénérationnelle, dans le but de : « Soutenir l'inclusion sociale en cassant les codes et les usages afin de "Travailler autrement, Vivre dignement et Vieillir sereinement", par des savoir-agir sécurisés de façon à rester auteur de sa vie sur son territoire, avec son brassage culturel et ses modes de vie responsables ».
Pour atteindre notre but, nous avons tracé un chemin humain inclusif novateur, doublé d'un modèle économique créé ex nihilo et d'un montage financier qui sert des valeurs altruistes et éthiques.
Nous avons articulé une solution à multifacettes sur un ensemble d'ingrédients qui, dans le respect des textes de loi, interagissent en interdépendance entre, le capital financier et humain, et celui de l'environnement naturel.
Le montage de notre solution, en lien avec une politique inclusive des RH inscrite dans une mise en perspective de développement durable et de prévention, permet de traiter tous les sujets de société qui posent problème (Vieillissement/ Rupture intergénérationnelle/ Maintien à domicile/ Isolement/ Maltraitance/ Burnout/ Précarité/ Chômage des séniors et des jeunes/ Changement climatique) : de façon globale et par anticipation, en déployant les compétences transversales entre le travail à Domicile et celui en Entreprise, pour optimiser le retour ou le maintien en activité conditionné autour des modes de vie durables.
Oui Ensemble participe à la ►transformation de nos sociétés avec des activités envisagées, coordonnées en interactivité et en interdépendance, entre : ~ les besoins individualisés consolidés sur les "savoir-faire", "vouloir-faire" et "pouvoir-faire", ~ et les communautés et les acteurs qui œuvrent sur le « Maintien de l'équilibre et de la bonne santé », le « Lieu de vie », et la « Vie sociale ».
Dans notre manière d’entreprendre, « l’humain » est notre produit-service et donc notre marché, et afin de répondre aux besoins humains individualisés au sein d’un collectif, nous avons élaboré un "marketing management" en utilisant les mêmes ficelles que pour un produit-service marketé, mais avec, en coeur de cible, les rapports sociaux établis :
- Sur des conditions qui permettent aux RH d’agir avec compétence dans un équilibre entre le savoir agir, le vouloir agir et le pouvoir agir.
- Sur des valeurs d’inclusion, de solidarité, d’éthique, de transparence, d’équité et de justice, qui sont la boussole de notre cause, de façon à faire face à la crise de confiance et la peur de l’apocalypse climatique.
Notre conduite des RH dans l'éthique place les citoyen(ne)s au centre de la réflexion pour répondre à la priorité principale de l'humain d'aujourd'hui et de demain, en dessinant le contour de l'inclusion sociale, dans la société, dans son rapport à l'environnement, et dans les milieux professionnels. Tout le monde a sa place, aucune frontière entre les générations et les cultures. La diversité est valorisée en prenant en compte la singularité et les différences, en offrant la possibilité de contribuer chacun à son niveau.
- De façon à pérenniser le projet, nous sécurisons les RH qui ont des besoins de rémunérations avec une action qui est conçue dans l'économie circulaire, la logique financière autonome, et la maîtrise de notre outil de travail qui clôture le cycle complet, production/ gestion/ commercial.
- Afin de motiver ces RH, nous avons modélisé un montage des rétributions, en corrélation avec la valeur des compétences et le temps de travail, associé à un business model modulable qui répond à un besoin légitime d'équilibre équitable, entre les revenus conceptuels et ceux opérationnels.
Tous les bouleversements en chemin sont évidemment inquiétants, mais nous devons ►arrêter de voir tout en noir afin de protéger l’esprit positif et optimisme de la jeunesse.
Repenser nos sociétés induit également une remise à plat de notre système éducatif qui tue la créativité de nos enfants comme l’exprime avec beaucoup d’humour ►Sir Ken Robinson : « Pour éduquer, j’affirme que la créativité est aussi cruciale que l’alphabétisation, et que nous devons la traiter de la même manière. « (…) Avant de devenir adulte, la plupart des enfants ont perdu cette capacité. Ils ont désormais la phobie de l’erreur. Nos entreprises sont gérées ainsi. Nous stigmatisons les erreurs (…).»
« Dans les 30 prochaines années, selon l’UNESCO, dans le monde, il n’y aura plus de diplômés (…). Il faut repenser notre vision de l’intelligence. Nous savons 3 choses : notre intelligence est diversifiée (…), dynamique (…), et profonde (…). À l’avenir, je crois que notre seul espoir est de publier une nouvelle conception de l’écologie humaine dans le but de repenser notre vision de la richesse des capacités humaines. Notre système éducatif a miné notre esprit de la même façon que l’on extrait les ressources du sol terrestre. À l’avenir cela ne servira plus à rien. Nous devons réinventer les principes fondamentaux de l’éducation de nos enfants, (…) apprécier nos enfants pour l’espoir qu’ils représentent. Notre tâche est d’éduquer "tout leur être" afin qu’ils affrontent leur futur. (…) Notre mission est de leur permettre d’en faire quelque chose. »
En parallèle, nous aimerions découvrir comment fonctionnent les entreprises à but lucratif qui se sont positionnées pour relever le défi du nouveau monde en affirmant le « bonheur au travail » ? Il serait intéressant d’entendre les dirigeants de ces Organisations parce que nous connaissons des jeunes en souffrance, et leurs témoignages rejoignent ceux de Mathilde et Charles dans l’émission de France Culture ►Les pieds sur terre.
Nous avons relié nos difficultés pour lancer notre action aux constats que fait Philippe SILBERZAHN, mais aussi au cadre strict et normé auxquels sont soumises les personnes en responsabilité, ainsi qu’à la spirale infernale du manque de temps qui ne leur permet pas de s’intéresser à un projet complexe comme le nôtre.
Nous continuons nos recherches de financements afin de concevoir notre plateforme SIRH (Système Informatique Ressources Humaines).
En effet, l’ambition de notre projet étant dans la complexité de sa conception, cet outil informatique, imaginé en respectant la ►Responsabilité Numérique des Entreprises (RNE), est incontournable pour tenir nos engagements. Dans l’attente de trouver la bonne porte d’entrée, devant la difficulté de compréhension de notre projet, nous utilisons notre site web avec ses rubriques "Actualités" et "Blog" de façon à l’éclairer face aux sujets de société qui posent problème.