Une question : allons-nous tomber dans le piège de la discrimination raciale ?
Vous avez peut-être entendu les nombreuses polémiques qui se sont exprimées suite aux propos assumés d’Audrey PULVAR, adjointe à la Mairie de Paris, interrogée au sujet de la controverse sur l’UNEF (Union Nationale des Etudiants de France) qui serait « de plus en plus isolée et critiquée pour ses "réunions non mixtes racisées" » ?
Sylvia ZAPPI a rapporté dans ►Le Monde que celle-ci avait répondu : « qu’elle récusait le mot race, mais qu’elle n’était pas choquée que des personnes discriminées (…) sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter ». (…) « Je préfère les réunions “réservées à” que les réunions “interdites à”. Mais s’il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n’est pas question de la ou le jeter dehors. En revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectateur ou spectatrice silencieux. »
Quelle approche sur ce sujet pour Oui Ensemble ?
Même si, pris brut de forme, nous reconnaissons que des mots employés manquent de délicatesse, ils appartiennent à Audrey PULVAR, et il n’y a qu’elle qui sait pourquoi et dans quel sens elle les a exprimés.
Ceci dit, nous sommes las de toutes ces "querelles de clocher" raccrochées à quelques mots sortis de leur contexte et qui tournent en boucle au fil des jours, d’un sujet de société à l’autre, alors qu’il n’est plus à démontrer que la crise sanitaire a mis en lumière les failles systémiques de notre modèle de société. Les comportements de concitoyen(ne)s, parfois provocateurs(trices) et querelleurs(ses), en sont l’expression !
Nous avons du pain sur la planche. En effet, le vieillissement des populations avec l’allongement de l’espérance de vie est un phénomène mondial. Il entraîne une augmentation des populations avec des bouleversements sociaux, économiques et climatiques, qui vont inévitablement métamorphoser le visage de nos sociétés sur nos territoires. L’avenir de nos enfants et des générations futures est subordonné à cette conjoncture sociétale qui nécessite de faire évoluer nos modes de vie et nos représentations sur le monde du travail dans une cohérence sociale, afin de lutter contre la précarisation et la destruction continue des écosystèmes.
Nous devons donc avancer en équipe avec nos dirigeant(e)s. Or, nous ne comprenons pas toujours ce qu’ils (elles) cherchent à faire ? Bien que dans le domaine spécifique des aîné(e)s dépendant(e)s, la vision du Professeur Dominique SOMME nous apporte ►un nouvel espoir.
Toutes celles et ceux, qui se sont enrichi(e)s de multiples connaissances et expériences de vie cumulées aux quatre coins du monde, peuvent témoigner que le sujet des discriminations raciales est présent dans toutes les cultures.
Quel que soit son âge, son statut social, ses us et coutumes, et sa couleur de peau, personne ne sera épargné par le virage sociétal et les ruptures en cours sur son territoire.
En conséquence, Oui Ensemble a décidé d’arpenter un cheminement au long cours dans un esprit humaniste pragmatique en respectant la maxime « N'exige de personne ce que tu ne pourrais t'imposer à toi-même », car c’est en traversant sa vie à contre-courant de sa nature que nous favorisons les risques psycho-sociaux, dont la maltraitance.
C’est d’ailleurs grâce à notre écoute et à nos multiples observations sur la notion de liberté que nous avons pu envisager notre Bien Vieillir Longtemps Ensemble. Notre cause est articulée dans une approche humaniste qui part de l’individualité et de valeurs permettant de garder son équilibre interne, et ce, afin de s’épanouir au sein d’un collectif.
De plus, nous sommes avant tout sensibles aux êtres vivants et nous aimons agir sans faire de bruit. Nous appliquons l’expression populaire "Les petits ruisseaux font les grandes rivières", en invitant à ►arrêter de mépriser les petits ruisseaux. D’autant plus qu’il n’est pas obligatoire d’être un grand pays pour ►réussir à faire face au Covid-19 et réaliser que les forêts sont une arme pour lutter contre la pauvreté !
Notre ambition réside dans la complexité de notre conception projet. Nous convenons que la pensée complexe déployée en action n’est pas facile à décoder en première lecture. C’est la raison pour laquelle nous utilisons notre site Web de façon à clarifier notre perception sociétale reliée à notre projet d’intérêt général qui est une voie pour une économie soutenable.
Chacun(e) étant en interaction constante avec des personnes issues de cultures et d'horizons variés, souvent dotées de référentiels de fonctionnement très différents des siens, cela a orienté notre démarche :
- ►de ne plus voir tout en noir ! Nos responsabilités s’assument en partant du principe que nos interlocuteurs(trices) ont des intérêts personnels qu'ils(elles) n'expriment peut-être pas clairement ou que nous n'avons pas pris le temps de comprendre, ce qui, une fois mis à jour, provoque les conflits. Nous proposons
- Nous soutenons la prise de conscience : ~ qu’en vivant au sein d’une société qui nous a "saucissonné(e)s" par tranches d’âges, nous avons été conditionné(e)s dans les clivages et les animosités, ~ que, centré(e)s sur nos égos, enfermé(e)s et stressé(e)s dans notre course au toujours plus, nous n’avons fini par donner de l’importance qu’aux détails sans considérer l’ensemble, ~ et qu’en restant indifférent(e)s à ce qui se passe autour de nous, nous sommes passé(e)s à côté de l’essentiel ►en ne voyant que l’arbre qui cache la forêt !
- Nous tenons compte dès aujourd’hui des études des experts qui prédisent des déséquilibres mondiaux avec des flux migratoires, ce qui, par ricochet, nous a fait rebondir sur nos capacités, individuelles et collectives, à changer de paradigme de manière à aborder les mutations sociétales et ►la question sur les migrants.