Radio France – France inter : podcast ►Grosse fatigue et épidémie de flemme.
Une étude Jean Jaurès / IFOP :
« Plusieurs chocs depuis plusieurs années, attentats terroristes, crise des gilets jaunes, crise sanitaire… Entre 30 et 45% de la population se trouve plus fatiguée après un effort, moins motivée, un état de fatigue physique et psychologique 2 ans après le Covid… Les jeunes sont les plus touchés, plus grande vulnérabilité, éco anxiété…
Lié à la crise sanitaire, nouveaux modes de vie, nouvelles habitudes, nouveaux services à domicile avec livraison, abonnement jeux vidéo, internet, Réseaux Sociaux… Investissement de plus en plus sur son cocon à domicile…
Le rapport au travail est moins sacrificiel qu’avant, cela existait avant mais cela s’est développé… Pouvoir d’achat prioritaire mais rapport de force inversé entre temps libre et pouvoir d’achat, avec contradiction relié au quoi qu’il en coûte. Phénomène profond et durable d’un changement de notre rapport au travail et à la consommation ? Comment concilier des aspirations contradictoires ? »
Radio France – France inter : podcast ►La terre au carré.
« Basculons ! Le mouvement des jeunes diplômés qui bifurquent vers un monde plus juste. Tout le monde peut-il se le permettre ? Quelles sont les conséquences de ce mouvement sur les écoles et entreprises ? »
Selon une étude internationale, un phénomène de génération : « 75% des jeunes entre 16 et 25 ans jugent le futur effrayant. 56% pensent que l’humanité est condamnée. 45% sont affectés par l’éco anxiété au quotidien… Comment bifurquer vers un métier qui a plus de valeurs ? Au sein d’une quête de sens, il y a aussi celle d’impact écologique et sociale qui grandit… ».
Notre modèle de société ne convient plus à Maxime Ollivier 26 ans, Hélène Cloitre 27 ans, et Sidonie Commarmond 23 ans, diplômés de grandes écoles, et ils témoignent dans ce podcast : « (…) en saluant les personnes plus âgées qui ont basculé ou bifurqué quand le GIEC n’existait pas encore (…) » –Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat créé par l’ONU en 1988- « Mais que pense nos jeunes devant toutes les personnes qui veulent garder leur confort, voyager, avoir une belle voiture, une belle maison, etc., et qui répondent « non » à leurs idées ? : « (…) cela ne veut pas dire que ces personnes sont contre les métiers avec du sens et que l’on essaye de transformer les modèles économiques. C’est peut-être parce qu’il n’y a pas encore eu la réflexion :…quel impact j’ai à travers mon emploi… à travers les choix que je vais faire (…). Le discours qu’on porte cherche aussi à faire changer cet imaginaire-là si on veut garder le monde à 1,5° à 2°… Il faut réussir à emmener tout le monde collectivement et justement… Les récits de bifurcation, c’est super intéressant parce que ça crée de nouveaux imaginaires, çà montre que c’est possible, et qu’il y a plein de modèles à inventer, et qu’on n’est pas coincé juste dans ce qu’on connait aujourd’hui (…) » »
L’héritière de BASF ►Marlene Engelhorn
Multimillionnaire à 30 ans « milite pour qu’on taxe 90% de son héritage. Elle veut en finir avec le mythe du self-made man, qui laisse croire que les personnes richissimes le sont grâce à leur intelligence prétendument supérieure ou leurs talents ».
France Stratégie : une note d’analyse sur l’enjeu macroéconomique de ►l’action climatique.
« Compte-tenu du rythme et de l’ampleur de l’effort à fournir dans la lutte contre le réchauffement climatique, il devient indispensable de prendre en compte dès maintenant son impact sur l’économie… La transition climatique est une grande transformation, analogue par son ampleur aux révolutions industrielles du passé, que le retard pris et le nouveau contexte géopolitique commandent de conduire à un rythme accéléré.
Dans les années qui viennent, elle va affecter la croissance, l’inflation, les finances publiques, la compétitivité, l’emploi et les inégalités, en France et au niveau international. Ces incidences sont aujourd’hui mal comprises et mal prises en compte… ».
Devant le réchauffement climatique et ses conséquences dans les années à venir, il est logique que la jeune génération soit la plus touchée par l’éco anxiété.
Quant au désenchantement face au monde du travail, est-il propre à la jeune génération ? Au regard du nombre d’actifs épuisés et stressés, il n’est peut-être plus à démontrer que nous avons atteint une forme de limite au sein de nos modèles de société sous le joug de ruptures sociales ?
Certaines personnes en colère penchent pour que les coutures craquent avec l’effet domino. D’autres considèrent que la violence n’est pas la solution, surtout après l’avoir essuyée aux quatre coins du monde.
Oui Ensemble a un positionnement clair : il y a le temps légitime de l’expression de ses déceptions, celui du questionnement sur soi-même qui permet de comprendre comment garder son équilibre, et celui de son action en équipe avec un collectif qui répond à ses attentes.
Dans le podcast La terre au carré, nos jeunes diplômés expriment qu’ils atteindront leur but en sollicitant l’imaginaire de tout un chacun…
Cependant, nous aimons observer les contradictions sociétales qui sont toujours instructives. En effet, suite à la réflexion d’une jeune retraitée «(…) il manque un maillon pour les jeunes retraités qui veulent soutenir la jeune génération (…) », nous sommes restés sur notre soif lorsqu’il lui a été rétorqué que les retraité(e)s sont invité(e)s à faire des dons aux associations qui œuvrent sur les enjeux écologiques. Ne serait-ce pas un peu maladroit et réducteur ?
Ceci dit, retrouver notre naïveté perdue au travers de la jeunesse est stimulant, d’autant plus qu’ils sont l’avenir et que nous avons besoin d’eux !
Une étude dans The Lancet prédit des bouleversements dans l’équilibre mondial et au sein des sociétés.
Positifs face aux grands enjeux de notre temps, nous pensons qu’un futur est possible « ensemble », et nous espérons donc que la jeunesse va parvenir à mobiliser ►la solidarité de toutes et de tous dans l’esprit intergénérationnel.
Grâce aux expériences et créativités cumulées d’une équipe intergénérationnelle, nous avons réussi à finaliser le modèle économique Oui Ensemble conçu ex nihilo pour déployer un projet orchestré autour du « Maintien en activité dans un autre regard ».
Inscrite dans l’économie écologiquement responsable et au service de « l’Humain », cette action a été architecturée afin d’agir contre la précarité, à chaque étape de la vie, dont celle en lien avec le vieillissement des populations, en ambitionnant de réconcilier : inclusion sociale, qualité de vie au travail, et environnement.
Nous avons apprécié l’accueil de ►Time for the Planet, et malgré de nombreuses portes restées closes jusqu’à ce jour, nous poursuivons notre démarche…