Qui suis-je ? Où vais-je ? Est-ce que ma vie a un sens ? Où va le monde ? …
L’action est paralysée par une foule de questions que se posent un grand nombre de personnes en ces temps difficiles semés d’embuches et sans visibilité…
L’article C’était mieux avant de LeJournal.info apporte des précisions sur les inquiétudes de nos concitoyen.ne.s français : « Selon la récente étude Ipsos France, 64% des habitants de l’hexagone « aimeraient que leur pays redevienne comme autrefois »… Un sentiment général partagé d’une situation qui se dégrade avec des facteurs d’inquiétude face à la mondialisation : « l’insécurité, l’immigration, la précarité de l’emploi, la dégradation de l’école publique, et les menaces planétaires que sont les guerres et l’angoissante évolution du climat » ? ». Les indicateurs de bien-être matériel étant en net progrès comparé à 1980, le problème des français se situe plus dans la menace d’un progrès en danger, sans avenir pour leurs enfants qui vivront plus mal qu’eux.
Dans l’hebdomadaire Média Care news des acteurs de l’engagement, nous découvrons que le gouvernement veut économiser 1,9 milliard d’euros dans le champ de l’environnement (Budget restreint pour l’ADEME / Coup de rabot pour MaPrimeRénov / Fonds Vert délesté / Enveloppe allégée pour l’aide à l’achat de véhicules électriques) et réduire de 23,3% les crédits alloués aux acteurs de la solidarité internationale.
Climato-sceptiques ou climato-criminels ? Un nouvel article de LeJournal.info vient de tomber : « L’ampleur des inondations qui frappent le pays montre que les scientifiques du GIEC avaient raison depuis le début et que leurs contempteurs ont pris une grave responsabilité en retardant les mesures nécessaires. »
Toutes ces informations sont un bol d’oxygène pour nous, après avoir été moqués et ignorés. En effet, elles justifient notre raison d’être, le sens de notre action et le « pourquoi » de la création de l’Organisation Oui Ensemble réinventée en réseau afin de gommer les clivages entre les modèles économiques dits « lucratifs » et « non lucratifs », à l’unisson entre un pays développé, la France, et un pays en voie de développement, le Laos : → les belles personnes étant partout pour œuvrer en faveur des êtres vivants par le maintien en activité sans sacrifier de génération.
Rien ne va plus ? Est-ce de l’info ou de l’intox ?
À la croisée des rencontres, nous nous arrêtons aujourd’hui sur Michel DELAFON qui trace un chemin qui a un sens pour nous, grâce au développement de ses compétences (Entrepreneuriat, Stratégie Marketing, Coaching, Gestion Marketing, Leadership, Business Planning, Développement Personnel, Développement de Nouvelles Opportunités, Gestion de Projets, ONG, Apprendre, Travailler en Réseau, Gestion Centre de Profit, Développer les Autres, Aider les Autres).
Michel met en place, entre autres actions, un Club de la Francophonie sur Luang Prabang (Laos) avec les missions de partager la langue française comme vecteur d’échanges et de coopération pour le co-développement et le plurilinguisme :
– Faciliter les échanges et coopérations Francophones dans tous les domaines.
– Contacter et rencontrer de nouvelles personnes.
– Faire connaissance et coopérer en faveur de nouveaux projets.
À la fin de notre dossier Projet à impact Oui Ensemble partagé en ligne, nous avons écrit que notre stratégie était d’avancer par étapes, en soulignant sur le volet Laos : « Négocier avec qui de droit afin de donner à l’Alliance Française les moyens de développer les cours de français, car il est important d’anticiper la pénurie des actifs prévue sur les années à venir devant le vieillissement des populations, et ce, de façon à pouvoir proposer un échange de bons procédés RH à terme ».
Nous avions pensé à l’Alliance Française. Cependant, avec notre philosophie « ce qui est fait n’est plus à faire », et pour aller plus vite et plus loin afin de bâtir un futur meilleur, il est plus intelligent d’avancer en équipe en mutualisant les énergies et les moyens. D’autant plus qu’en restant les deux pieds dans le même sabot et dans nos « égos », cela n’aidera en rien la jeunesse qui a besoin de nous et nous d’elle !
Nous décidons par conséquent de soutenir le déploiement du Club de la Francophonie de Luang Prabang (LP) :
Bien évidemment, en partageant notre motivation à vouloir soutenir la création de ce club francophone, nous avons essuyé des remarques narquoises, parce qu’il est vrai qu’actuellement, il faut parler l’anglais et/ou le chinois pour trouver du travail à LP.
Mais ne faut-il pas avoir aussi une vision ? Tout le monde ne sait peut-être pas qu’hormis l’existence de 90 pays Francophones dans le monde, le Directeur Asie-Pacifique soutient une renaissance de la Francophonie au Laos, avec une place importante légitime à Luang Prabang du fait de sa relation au tourisme et au patrimoine. Il a donc proposé « d’initier une réflexion commune sur les possibilités de développement de l’enseignement-apprentissage de la langue française dans cette ville et de la labelliser ville francophone ».
De son côté, Michel DELAFON a rencontré l’anthropologue Marieke CHARLET, responsable au Laos de l’AUF (Agence Universitaire Francophonie) sous l’égide de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie). Et également le Président de l’Université publique Souphanouvong de LP qui a signé des accords avec l’AUF en obtenant des fonds afin de créer un Centre Français à LP.
En parallèle, Michel a immatriculé l’association loi 1901 DETRHENRLAU – DRR dont la mission est : « Fournir un impact positif pour les plus pauvres parmi les pauvres, avec des partenaires, dans le cadre d’un projet éducatif et de solutions humanitaires ». Le but de ce projet est la création d’un site pilote dans les montagnes en faveur des minorités ethniques, au nombre de 25 millions de personnes entre le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Ces minorités étant riches en connaissances sur la survie dans les forêts, il y a forcément plusieurs manières de s’interroger sur l’avenir de « l’Humanité » ?
Notre devise est de ne pas écouter les détracteurs qui se donnent bonne conscience, et d’arrêter de regarder le verre à moitié vide qui cultive les peurs.
Tout le monde a la capacité d’aborder les problématiques sous un angle différent !
À titre personnel, je peux affirmer que tout a un sens dans la vie pour qui sait prendre le temps de regarder, écouter, ressentir, sortir de ses convictions, s’ouvrir aux autres… et je ne suis pas la seule à le penser.
Dans le recul de ma vie, je peux témoigner que c’est à nous de la prendre en main et de la sculpter, étape par étape, en maitrisant les chemins de traverse qui sont très formateurs. Et surtout, chacun est unique, sans se laisser influencer ou enrôler par quiconque au risque de passer à côté du but de « sa vie ». Ce but est le seul bien précieux qui nous appartient en nous mettant en paix avec nous-même avant la montée de notre âme, célébrée symboliquement ce 18 octobre à Luang-Prabang, jour de la fête des lumières où je salue la mémoire de nos compatriotes laotien.nes Francophones…