L’équilibre de notre écosystème, dans une évolution devenue mondiale, est tributaire des volontés et des motivations de chacun.e de façon à décider des actions à mettre en place… Or, mobiliser le plus grand nombre est loin d’être simple !
Pourtant, même si beaucoup d’entre nous sont sans expertise dans le domaine environnemental et climatique, nous ne sommes pas complètement ignorant.e.s ni aveugles. En sachant que sous-estimer la face cachée de l’iceberg risque de nous coûter très cher à terme, nous restons en veille.
Ce qu’ils ont synthétisé du 1er salon grand public des Emplois et Formations aux métiers de la transition écologique et sociétale résonne en nous : « Développer des visions transversales (…). La transition écologique nécessite des compétences permettant l’élaboration de stratégies vertueuses pour les entreprises (…). 70 % des jeunes Français seraient ainsi prêts à renoncer à postuler dans des entreprises qui ne prennent pas en compte les enjeux écologiques (…). Parmi les 16 chantiers identifiés pour le réveil écologique, on retrouve celui de larénovation énergétique, de la transition agroécologique et de l’alimentation durable, des énergies, du report modal vers le ferroviaire, de la transformation industrielle, de la formation et de la sensibilisation, de la gouvernance et démocratie, ou encore de la santé publique (…). ».
Ce que le Laotiantimes a récemment révélé ne nous surprend pas : « Dans une publication Facebook initialement partagée par Thongkhoon Sayalath, une image, qui montre une comparaison frappante de la zone forestière de conservation de Phou Kong Khao dans la province de Vientiane avant 2020 et en 2024, révèle la disparition quasi totale de ce qui était autrefois un refuge naturel. Aujourd’hui, il ne reste qu’une poignée d’arbres desséchés.(…) ».
Dans notre actualité 2023 Doit-on s’inquiéter ?, nous avons souligné la nouvelle étude de l’ONU qui confirme que l’Asie et le Pacifique ne sont pas préparés à faire face aux catastrophes climatiques.
Cependant, immergés au sein de la population lors de notre mission, nous avons noté des prises de conscience devant les chaleurs étouffantes et leurs conséquences, sans compter l’éveil des laotien.ne.s à Bouddha avec ses prédictions sur le réchauffement climatique qui provoquera des déplacements de populations si rien ne bouge.
Cette question nous est souvent posée par des personnages alambiqués avec des intérêts cachés aux antipodes des nôtres…
Le Post du 25 avril de Jacques ATTALI nous a rappelé ce qui nous porte : « Est-ce que réussir, c’est seulement imiter ceux qui ont réussi ? Dans une société stable, qui se répète, le modèle de réussite est constant, et chacun essaye d’arriver là où sont arrivés les autres, et de réussir comme eux (…). Aujourd’hui, le modèle de réussite semble être encore celui-là, et pourtant, on voit en apparaître d’autres, « être altruiste, être empathique, être utile aux générations futures ». C’est dans la mutation du modèle de réussite que se situe la transformation d’une société, et si on veut chercher un signal faible de ce qui se passe aujourd’hui, c’est justement dans la modification de ce modèle de réussite (…). Une chose est certaine, persister dans le modèle actuel de réussite ne peut conduire qu’à la catastrophe ! ».
C’est en ce sens que Oui Ensemble a été conceptualisé, en rejoignant le courant des Sciences Humaines et Sociales qui pense que le patchwork, entre « la crise de confiance et la crainte de l’apocalypse climatique », nous incite à fonder une nouvelle éthique.
La démarche « pays développé » venant soutenir un « pays en voie de développement » est à bout de souffle face au volume de problèmes et au manque de financement pour les résoudre qui vont aller crescendo. Comment peut-il en être autrement devant une problématique systémique mondiale liée au vieillissement des populations, à la nouvelle forme de précarité accentuée par les modèles économiques ubérisés, et au changement climatique ?
Les interactions, entre « l’Humain » et l’écosystème, allant au-delà des frontières avec leurs multiples effets sur les êtres vivants, cela nous a conduits à aborder l’économie sociale et solidaire avec une forme de coopération nationale et internationale différente, par le biais d’un nouveau modèle de réussite pour transformer la société.
Notre vision de la vie ouverte sur le monde sans imposer un modèle unique, et notre sensibilité à « l’Humain » dans le respect de la liberté de penser et d’agir de chacun.e, complétées de notre profil marketing opérationnel, nous a poussés à nous pencher sur les besoins humains à chaque étape de la vie, en partant de la fin de vie.
Mise au pot commun de toutes les recettes orchestrées sur des intérêts sociaux et économiques au service des êtres vivants, la nôtre répond, en priorité, au besoin de sécurité de manière à retarder le glissement vers la dépendance (prise au sens large du terme, c’est-à-dire financière, physique, affective et psychologique).
La solution Oui Ensemble, qui propose de « Bien Vieillir Longtemps Ensemble » en réconciliant inclusion sociale, qualité de vie au travail et environnement, se concrétise par :
Le virage sociétal ne pouvant se prendre qu’en coopération avec le plus grand nombre, notre intérêt n’est pas de nous précipiter au risque de « ramer » dans notre développement.
Dans l’attente de la synchronisation de tous les chantiers en cours, nos soutiens, libres de s’inscrire là où ils ont des compétences et des intérêts avec leurs activités pilotées séparément entre la FRANCE et le LAOS, évoluent sur leur territoire en avançant par étapes et en multipliant les rencontres.
Nathalie SIMONNET, une ressource conceptuelle RH Oui Ensemble, a accumulé des expérimentations dans l’ouverture mondiale, dont des missions au Laos. Fondatrice et directrice d’EMERGENCE, un Institut de formation Médiateur CNV, elle a été mise en lumière le 5 avril pendant la journée internationale du Forum des acteurs de la non-violence « De la conscience à la paix », un évènement initié par l’ONU.
En effet, face aux oiseaux de mauvais augure, notre ténacité à ne pas vouloir lâcher prise paye enfin.
La crise économique « Post-Covid » avait entrainé une migration des ressources humaines laotiennes vers d’autres pays. La réouverture des frontières aux touristes est une source d’entrée de fonds. Le Forum touristique du Mékong 2024 (qui comprend le Laos, le Cambodge, la Chine, le Myanmar, la Thaïlande et le Vietnam) prépare le terrain, avec entre autres buts, l’événement touristique 2025 à Luang Prabang pour : « l’innovation, la collaboration et les stratégies progressistes visant à développer un tourisme économiquement avantageux, écologiquement durable, et culturellement enrichissant ».
Le Laos s’attaque également à la pollution atmosphérique, à la lutte contre la diminution des ressources en eau, aux mesures de sécurité thermique, le tout avec des retombées dans le domaine de l’emploi.
Nous remercions encore une fois les personnes qui ont soutenu l’opération plastique montée en partenariat avec NK SEEDS. Tout ne s’est pas déroulé comme nous l’avions imaginé en amont, néanmoins, grâce aux compétences de l’équipe pilote sur place, cette expérimentation a rebondi dans le respect du but visé. En tournée en mai/juin (France – Suisse – Luxembourg), n’hésitez pas à venir à la rencontre de l’aventure humaine NK SEEDS !
Notre état d’esprit biculturel et de partage des connaissances nous amène à soutenir la piste privilégiée de l’accompagnement et de la formation des responsables RH laotiennes de façon à démentir leur réputation d’assistanat et de passivité. Nous planifions donc une mission au Laos en espérant que les intérêts économiques de quelques acteurs ne viendront pas « polluer » le noble but envisagé pour la population laotienne.