Les enjeux de transition identifiés nous impactent, et il nous est demandé de concevoir des projets en capacité d’enclencher un changement pour un futur possible.
Certes, les bouleversements en présence ne nous laissent pas indifférent(e)s. Cependant, l’individu est le moteur du changement, et nous sommes tributaires des volontés et des motivations de chacun qui doit décider des actions à mettre en place sur son propre territoire. Or, beaucoup de nos concitoyen(ne) sont anesthésié(e)s par les informations qui tapissent notre quotidien en entretenant les peurs…
De plus, c’est en avançant dans l’intelligence transculturelle, avec le partage des connaissances et des savoir-agir, que nous irons plus vite et plus loin pour concevoir les projets. Mais c’est un vaste programme, pas facile à mettre en application après avoir reçu un formatage qui vient en contradiction !
En effet, individualistes, centrés sur nos propres intérêts, avec pour habitude, de ne pas voir ni prendre le temps d’écouter, de camper dans nos certitudes en critiquant et jugeant tout ce qui nous entoure…, il est difficile de changer son fusil d’épaule afin de déployer une approche altruiste consolidée autour de valeurs et d’intérêts communs. Sans compter qu’au lieu de nous fédérer et de montrer l’exemple, des politiques nous noient dans leurs Vaudevilles comportementaux irrespectueux. Pourtant, nos aîné(e)s en fin de vie nous ont témoigné que le bonheur se trouve dans une alchimie entre le respect de l’individualité et celui de l’ouverture aux autres
En alerte sur la thématique des comportements, nous nous sommes intéressés aux ►Dix principes d’Edgar MORIN pour penser dans son monde complexe.
Mis à part qu’il souligne que « la maîtrise de la pensée complexe peut devenir une véritable aide à la décision dans un grand nombre de contextes, dont l’entreprise », ses dix principes combinés font référence au « savoir-être » qui, sur le sujet du vivre ensemble, est une préoccupation majeure.
Quelques mots sur ces principes : « 1-Changer de paradigme en passant de la pensée simplifiante à la pensée complexe. 2-Relier et tisser ensemble. 3-Appliquer l’irréductibilité. 4-Penser dialogique. 5-Dépasser la controverse « individu/société » ou « agent/structure ». 6-Chercher la récursivité à toute causalité. 7-Imaginer le désordre comme la source d’un nouvel ordre. 8-Devenir stratège en se préparant à l’inattendu. 9-Envisager le passage à l’action comme un « pari » éclairé par la pensée complexe en prenant seulement en compte le processus de prise de décision. 10-Privilégier l’autocritique à la critique ».
Le résumé : « Penser dans un monde complexe nécessite un changement radical dans l’articulation des savoirs qui consiste à passer d’une pensée simplifiante à une pensée qui relie. Résolue à l’irréductibilité, elle invite à la suspension du jugement tout en affirmant la nécessité du courage pour parier, donc agir. La pensée complexe ne résout pas d’elle-même les problèmes, mais elle constitue une aide à la stratégie qui peut les résoudre. »
En amont, nous avons fait un parallèle entre les modes de vie, dans un pays développé, la France, et dans un pays en voie de développement, le Laos.
Puis, en prévision de l’évolution de la précarité, il nous est apparu cohérent d’aborder le virage sociétal sur les enjeux sociaux et économiques, de manière à enclencher le changement et inciter à entreprendre des transformations. Cela a donné naissance à un projet au service de « l’Humain » mis au centre du système, à l’unisson entre la France et le Laos, avec des interdépendances et des formes d’autonomie intégrées à différentes échelles.
Devant les carrières hachées qui allaient se multiplier en France, en induisant des besoins de compléments de revenus, pendant et en fin de parcours professionnel, nous nous sommes alors représenté le « Maintien en activité dans un autre regard ».
Les forces vives, hébergées au sein de l’►Organisation Sociale Inclusive en Réseau Oui Ensemble, sont au service de la politique des Ressources Humaines novatrice :