Comment atteindre ou préserver un niveau de vie qui répond à nos besoins ?

Le niveau de vie

Quel que soit l’âge, le statut social, les us et coutumes, et la couleur de peau, la question traverse toutes les époques en restant un point d’interrogation pour tout le monde…

Il est instructif de parcourir les travaux des équipes de France Stratégie ►Qui a vu son niveau de vie augmenter dans les années 2010 ? avec leur conclusion incomplète :

« Avant même la poussée inflationniste de 2022, de nombreux Français estiment que leur pouvoir d’achat est en baisse, en dépit de la légère progression enregistrée au cours des années 2010. Ce hiatus provient en partie du fait que les évolutions moyennes masquent la diversité des trajectoires individuelles. (…) La plupart des études adoptent une approche statique qui ne permet pas de suivre l’évolution du pouvoir d’achat des individus dans le temps. (…) Le pouvoir d’achat des générations récentes a augmenté, quand celui des générations plus anciennes a baissé, en lien avec la baisse des taux d’intérêt et des revenus du patrimoine. (…) l’évolution entre 2010 et 2019 dépend avant tout de la dynamique des revenus avant impôts, couplés à des effets de cycle de vie et non à l’évolution des impôts et des prestations. Ces résultats inédits nécessitent d’être enrichis et complétés sur plusieurs fronts. (…) la disponibilité des données limite notre analyse à seulement neuf années, et à 2019, ce qui limite l’interprétation qui peut en être faite. »

 

La réforme de notre système de retraite

La réforme proposée est envisagée en faveur du mieux vivre des retraités, beaucoup d’entre eux ayant des pensions de retraite qui ne leur permettent pas de clôturer leur fin de mois dignement. Cela sans inclure une éventuelle perte d’autonomie liée au vieillissement, avec son accompagnement professionnel qui a un coût non négligeable. Leurs enfants sont contraints de venir à leur secours, s’ils le peuvent bien sûr !

Même en sachant qu’il est enrichissant de parfaire ses connaissances afin de mieux cerner une problématique, ce que nous n’avons peut-être pas fait, cette réforme divise et mécontente beaucoup de nos concitoyen(ne)s !

Pourtant, depuis des années, il est martelé qu’à cause du vieillissement des populations, le système des retraites doit être réformé face au déséquilibre qui va s’accentuer entre le nombre d’actifs et de retraités.

Comment expliquer ce rejet ? Sommes-nous tombés sur la tête ? Le paysage sociétal sans visibilité, avec ses ruptures et dérèglements subis, nous conduit-il à une incapacité de réflexion et de projection dans le temps ? Notre attitude est-elle rattachée à une confiance « borderline » envers nos politiques avec leurs promesses non tenues ?

Néanmoins, personne ne « naît » avec un mauvais esprit. Ce rejet ne serait-il pas relié à la queue d’un loup posté derrière un buis, suite à la crise sanitaire qui a révélé les failles systémiques de nos modèles de société, entrecoupées des guerres d’égos surdimensionnés et insensibles à « l’Humain » ?

Les enjeux de transition ont été identifiés. Nos politiques nous expliquent qu’il est de l’intérêt général de « passer par un grand plan de transformation de notre société et de notre économie », et ils nous invitent à créer des projets qui enclenchent un changement. Mais où sont les moyens financiers pour les mettre en œuvre ?

Qu’est-ce que le projet Oui Ensemble ?

Nous allons assister à une métamorphose fracturée du visage de nos sociétés, avec la nécessité de « réparer ». C’est ce que nous faisons avec le fonctionnement en mode « curatif », problème/solution, et c’est ce qui est à l’ordre du jour dans la proposition de cette réforme du système de retraite. Cependant, ne devrions-nous pas agir également en mode « préventif » ?

Devant le volume de problèmes à résoudre : Oui Ensemble est un projet qui a été construit dans une approche préventive.

…parce que les carrières hachées induisent des besoins de compléments de revenus en fin de parcours professionnel, alors que nous arrivons à un âge où nous voulons lâcher prise avec « la course au toujours plus » appliquée dans le domaine du travail.

…parce que des actifs épuisés ou stressés par leur travail se questionnent sur le sens donné à leur vie.

…parce que nous devons assumer la problématique environnementale et climatique qui va tous nous impacter. En effet, les conséquences vont sévir bien au-delà des difficultés actuelles, de précarité, de perte de sens au travail, ou de maintien en activité en lien avec le vieillissement des populations.

 …parce que le but de chacun est de vivre le plus sereinement possible !

Or, une usure physique et/ou psychologique s’est installée, couplée de « savoir-être » sous le joug de conflits sociaux inquiétants sur le sujet du vivre ensemble.

Aujourd’hui, certain(e)s veulent se maintenir en activité en décidant librement de leur style et de leur niveau de vie, dans le respect des personnalités et des rythmes individuels, avec, bien évidemment, la mise à disposition de leurs « savoir-faire » et « pouvoir faire » adossés à leurs devoirs et obligations au sein d’un collectif.

Par conséquent, dans une perspective de développement durable et de prévention, nous avons élaboré un projet pour prendre le virage sociétal en intégrant la vision plurielle élargie autour de l’équilibre de l’être humain, avec : la liberté de ses choix, son concept de consommation, ses us et coutumes, et son alimentation.

Nous accompagnons ce positionnement sociétal avec une préoccupation principale en toile de fond et en fil conducteur : assurer les fins de mois, dans le respect du sens donné à chaque étape de la vie pour, le « Maintien de l’équilibre et de la bonne santé », le « Lieu de vie » et la « Vie sociale ».

En réaction au concept de l’Ubérisation, et face aux belles personnes qui sont partout, nous avons appréhendé l’Économie Sociale et Solidaire avant tout comme un état d’esprit qui favorise les collaborations au service de l’intérêt général, entre les citoyens, de tous âges et de toutes origines, ethniques et sociales, avec, pour boussole, les valeurs humaines.

Puis, en réponse aux besoins humains au sein d’un collectif, nous avons placé l’efficacité économique autour d’intérêts communs qui sont le « moteur », en motivant l’individu à rester auteur de sa vie afin de retarder le glissement vers la dépendance, prise au sens large du terme, c’est-à-dire financière, physique, affective et psychologique.

Nous aimons notre liberté, et opposer l’économique et le social ne nous a jamais traversé l’esprit. De façon à la protéger, nous avons échafaudé notre projet en générant des résultats afin de le pérenniser. C’est la manière la plus logique de sécuriser les Ressources Humaines car l’autonomie financière légitime la dignité qui, par répercussion, contribue au « Maintien de l’équilibre et de la bonne santé ».

Maintenant, nous ne confondons pas le profit qui permet de rentabiliser les projets (ce qui est le cas de notre montage économique et financier) avec la « maxi rentabilité » soulignée, à titre d’exemple, dans le ►milieu de la santé.

Devant l’évolution sociétale : Oui Ensemble est une Organisation qui s’est adaptée.

Combinée à un processus novateur d’organisation du travail et de production de services, l’Organisation Sociale Inclusive Oui Ensemble en réseau est une forme innovante d’entreprise qui a été architecturée ouverte sur le monde, avec, en clé de voûte, « l’Humain » mis au centre de son système, afin d’arpenter le chemin au long cours du « Maintien en activité dans un autre regard ».

« L’Humain » est un marché que nous abordons au moyen d’un marketing-management qui utilise les mêmes ficelles que pour un produit/service marketé, en prenant en compte : le capital financier, le capital humain, et celui de l’environnement naturel.

Les Entrepreneur.e.s Sociaux.ales Oui Ensemble réconcilient, inclusion sociale, qualité de vie au travail, et environnement, à l’unisson entre, un pays développé, la France, et un pays en voie de développement, le Laos, avec un cheminement transculturel ancré sur une évolution de nos modes de vie et de nos représentations dans le monde du travail.

Chacun étant unique, les entrepreneur.e.s harmonisent la notion de travail à « l’Humain » qui vit en interaction avec l’écosystème, en prenant en considération les Risques-Psycho-Sociaux et l’usure professionnelle.

Imaginé de manière à innover socialement en libérant les opportunités des personnes et des Organisations au bénéfice de la compétitivité des industries, notre concept de vie Oui Ensemble se déploie autour d’une question : « comment articuler, sur l’ensemble du cycle de la vie, les temps, de travail, de formation, d’activité non rémunérée ou de retraite, et les revenus correspondants », en mettant une pierre à l’édifice des projets qui alimentent « l’Avenir Vert » pour Bien Vieillir Longtemps Ensemble ?

Les projets, qui sont en interdépendance et qui risquent l’effet domino, sont soutenus en mutualisant les énergies par l’innovation de Produits-Services RH et le développement des activités écoresponsables sur les territoires locaux.

Notre mode de fonctionnement préventif nous permet de négocier le fait : ~ qu’un marché du travail, en pleine mutation et sans visibilité, entraîne une défiance des citoyens, ~ et qu’un contexte social et sociétal en perte de sens favorise toutes les formes de déviances, dont l’économie non déclarée.

Au regard de la complexité du contexte en présence, nous rebondissons grâce à nos erreurs qui ont été pleines d’enseignements, en approchant le fondement d’une nouvelle éthique sans stigmatiser le manque d’éthique associé à une situation de survie.

Grâce au procédé global de conception Oui Ensemble, des liens, à chaque étape de la vie, ont été créés entre, le management de l’humain à la fois professionnel et « usager-client », et le management des modes de vie dans le respect de l’environnement.

Arc-boutés sur l’évolution des modes de vie qui déplace le « Travail » au domicile des particuliers, nous insérons les métiers à domicile dans le paysage économique local, et avec des passerelles solidaires, nous ciblons la personne morale comme intervenant-clé de façon à optimiser la professionnalisation et changer l’image de ces métiers.

Les compétences transversales, entre le « Travail » à Domicile et celui en Entreprise, sont déployées pour optimiser le retour ou le maintien en activité conditionné autour des modes de vie durables, en fédérant l’économie responsable sur les territoires locaux au profit des acteurs producteurs et fournisseurs écoresponsables.

En cohésion sociale et par le biais de l’économie circulaire, les besoins sont satisfaits avec la culture client généralisée (apport mutuel de services et de clients). Chaque personne étant le client de quelqu’un, nous allons chercher le maintien en activité là où il se trouve sur les territoires locaux, et nous mettons en cohérence la formation et ses fonds alloués.

Nous nous battons afin de faire aboutir le projet Oui Ensemble, car il serait déplorable d’arriver à un conflit intergénérationnel, d’autant plus qu’un grand nombre de séniors et d’aînés comprennent ►le désenchantement face au monde du travail et l’éco anxiété en France.

En parallèle, le Laos, avec sa croissance économique qui dépend du tourisme, a aussi des soucis de recrutement. Amrita Paul, dans le Laotiantimes, nous précise pourquoi le pays n’est pas prêt à ►accueillir les visiteurs après deux ans de Covid : « (…) Le pays a été plongé dans une crise du travail sans précédent. (…) De longues fermetures pendant la pandémie en ont chassé beaucoup de l’industrie du tourisme vers d’autres secteurs, tandis que la majeure partie des travailleurs non qualifiés au Laos a été attirée vers des emplois mieux rémunérés en Thaïlande et en Corée du Sud. (…) « L’incitation monétaire devrait être là pour que les gens voient l’avantage de rester et de travailler dans leur propre pays » (…). Le Laos nécessite jusqu’à 200 000 travailleurs du tourisme par an, mais que les collèges proposant des cours liés au tourisme ne peuvent accueillir que 500 candidats par an ».

Nous recherchons des fonds de façon à pouvoir rétribuer les compétences qui vont concevoir notre outil de travail : une plateforme informatique SİRH sans laquelle il n’est pas possible de tenir nos engagements.

  • En France,  il est de coutume de faire appel à des compétences bénévoles afin d’œuvrer dans les projets à connotation sociale. Hormis que nous devons faire face à une pénurie de bénévoles devant les bouleversements sociétaux qui affectent les mentalités, le déploiement des activités Oui Ensemble est piloté avec des compétences investies en « temps » et sur la durée, ce qui ne répond pas à une occupation occasionnelle bénévole.
  • Au Laos, nous avons remarqué une absence du bénévolat. Dans les us et coutumes, toutes activités humaines méritent une rétribution sous diverses formes.

Notre vision sociétale doit converger avec les orientations étatiques et nous n’avons pas encore trouvé la bonne porte d’entrée. Dans cette attente, le projet humaniste Oui Ensemble converge avec :

  • Le regard global de notre parrain le ►Professeur Dominique SOMME (gériatre, chef de services qu’il dirige en mode transversal), sur la complexité de la prise en charge des publics vieillissants.
  • Des proches avant-gardistes (particuliers, travailleurs indépendants, Entreprises et Organismes) qui ont soutenu notre financement participatif avant le Covid, ainsi que l’action de la jeune entrepreneure Mélissa, avec la mise en lumière, dans la rubrique ►Publications de KissKissBankBank, des liens RH, à l’unisson, entre la France et le Laos.
A propos de l'auteur.ice

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