Les soutiens pionniers au Laos désirent mettre une pierre à l’édifice pour un futur possible

Suite à l’immobilisme lié au Covid, la nouvelle effervescence à Luang Prabang fait plaisir à voir. Néanmoins, la crise sanitaire ayant montré les limites systémiques de nos modèles de société, de manière à ne pas nous précipiter sur une voie de garage, nous faisons le choix ►d’avancer pas à pas aux côtés de nos premiers soutiens laotiens.

D’autant plus que de notre point de vue, avant de se jeter tête baissée dans les projets, nous devons avant tout maîtriser l’importance que nous donnons à la propriété contre celle donnée à l’usage. Cela nous invite donc à revisiter nos relations aux autres, à réapprendre à faire confiance, et à entrer dans une démarche d’actions dans une forme partenariale.  

Au Laos, les contradictions sont bien marquées. En effet, le pays est ancré sur ►les prédictions de Bouddha avec une spiritualité qui s’épanouie dans les nombreuses pagodes, ce qui entre en dissonance avec la boulimie matérialiste motivée par l’argent sans odeur. Il faut être solide et armé d’une grande sagesse avec une lucidité éclairée afin de ne pas tomber dans le piège des personnages alambiqués que nous croisons avec « leur visage d’ange et leur cœur du diable », comme nous l’a exprimé un bonze âgé en fin de vie.

Tous les chemins de vie sont semés d’embûches. Cependant, hormis que chacun a un droit à l’erreur, il ne faut jamais renoncer, et c’est en côtoyant les personnes sur la même longueur d’onde que la vie se pimente et s’enrichit.

Ce fut le cas pour nous après avoir rencontré Koji et Maday, deux consultants de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale. ►JICA agit au niveau de la sécurité humaine et d’une croissance de qualité dans une vision commune avec ses partenaires : « Jouer un rôle moteur pour tisser des liens de confiance à travers le monde, aspirant à un monde libre, pacifique et prospère où chacun peut espérer un avenir meilleur et réaliser son potentiel unique ».

Plus spécifiquement, aujourd’hui Koji et Maday élaborent un plan directeur à trois ans sur les transports de la ville de Luang Prabang en intégrant les besoins des habitants et des touristes. En équipe avec leur homologue laotien, ils doivent également finaliser les contenus de cinq projets pilotes. Le patrimoine fait partie de leurs passions.

Par conséquent, nous espérons que l’UNESCO ne mettra pas Luang Prabang sur la liste noire. Le gouvernement laotien veut conserver son titre de ►ville du patrimoine mondial, et nous croisons les doigts afin que tout soit fait en ce sens.

Des soutiens pionniers en France dans l’attente

Les soutiens sont impatients de voir les projets directeurs cheminer sur les feuilles de route, dont celui de Oui Ensemble !

La note d’analyse de France Stratégie sur la ►mise au vert après Covid est intéressante parce qu’elle permet de prendre du recul entre « l’intention et la réalité ».

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